A la fin, il savait
il se souvenait des nuits sans sommeil
les soupirs éternels
des rires sans fin
les caresses cachées de la lumière du jour
il accepta le prix à payer pour emprunter les chemins que personne n’osait emprunter
les nuits sombres qu’elle a parcourues en accompagnant ceux qui n’ont pas osé
et ces autres dans lesquelles sa seule compagnie…
était sa mémoire.
Il a compris que chacune de ces cicatrices sur son corps…
celles qu’il avait acquises dans son acharnement à ne jamais abandonner
toutes n’étaient que le fruit de son désir effréné d’aimer.
il a fini par accepter qu’il est toujours prêt à continuer à risquer
à accepter le prix que peu savent et encore moins osent payer pour chaque instant
qui doit être payé pour chaque moment unique
des moments qui se perdent dans la mémoire
mais jamais dans chaque battement de cœur qui résonne en se souvenant d’elle.
parce qu’à la fin de la journée, ils ne pourront jamais dire qu’il n’a pas essayé…
qu’il n’a pas essayé…
qu’il n’a pas vécu.
Qu’il ne savait pas ce que c’était de vivre.
Parce qu’il sait qu’il n’arrêtera jamais d’essayer
Il n’arrêtera jamais…
de vivre.